13 janvier 2007

Bonne Année !



Et pour fêter cette année 2007, Code.Google fait le ménage, tant dans l'interface que dans l'organisation des projets qu'il met à disposition des développeurs...

Une bonne résolution ? Quoi qu'il en soit, vous pourrez désormais naviguer plus aisément sur les pages des projets hébergés par Code.Google.

Le site s'est même payé le luxe d'un lifting sur les pages traitant des projets tel API et a ajouté des manuels d'aide au développement, notamment pour Blogger, Google Calendar et Google Code Search.

Youpi !

08 janvier 2007

Edubuntu



Vous reconnaîtrez probablement derrière ce nom celui d'Ubuntu, un des OS les plus utilisés et les plus performants de Linux.
Edubuntu est un système d'exploitation intégralement dédié à Linux, gratuit et supporté par la communauté open source.

Comme son nom l'indique, il s'agit d'une version Éducation, mais elle conserve néanmoins les atouts des versions traditionnelles à savoir sa gratuité, et sa personnalisation intégrale tant dans l'inerface que dans la gestion des commandes, comme bon nombre de produits développés par la communauté Linux.

Ce système comprend, d'après la description faite, tous les éléments nécessaires à l'environement éducatif pour collèges et lycées. Un seul programme a été ajouté : GeoGebra, une application proposant des cours de mathématiques (géométrie, algèbre, calculs) et des exercices interactifs.

Tout a été pensé, jusqu'à l'ajout d'un compte "administrateur" sur le système pour l'enseignant.

Le tout fonctionnant sous une licence GNU bien évidemment, de même pour les 13 programmes installés d'origines :

GCompris
TuxMath
TuxTyping
TuxPaint
The GIMP
KTouch
OpenOffice
GeoGebra
KBruch (math with fractions)
KPercentage
KTurtle (turtle logo programing)
KStars
Calculator

Quel rapport avec Google ? Allons, vous ne devinez pas ?
Il s'agit une fois de plus d'un projet gracieusement hébergé par Code.google, et soutenu par ses développeurs.

07 janvier 2007

Y aurait-il de l'orage dans l'air entre Firefox et Google ? Histoire d'un blog...


Les discussions s'animent mais ne semblent pas s'envenimer pour l'instant entre les deux géants du web, Firefox (de la fondation libre Mozilla) et "l'ogre" Google. Et ce, à propos des résultats de recherche.

En effet, l'un des principaux développeurs de Firefox (Blake Ross), a publié sur son blog - www.blakeross.com - des critiques concernant Google.
La firme au renard peste contre les californiens de Google, et lui reproche d'abuser de sa position dominante sur le marché de la recherche sur internet.
Cependant, le "bloggeur avisé" déclare ne pas diaboliser le moteur de recherche aémricaine. Il écrit "simplement que le groupe abuse de sa position dominante dans le domaine de la recherche sur le Net pour faire la promotion de sa gamme de produits."
Dans un billet daté du 25 décembre (2006) et intitulé "Tip: Trust is hard to gain, easy to lose", l'auteur, (bien que 21 ans mais déjà reonnu dans le monde de l'internet) explique : "Google a tort d'inclure des liens prioritaires pour son calendrier (Google Calendar) sa plate-forme de weblogs, Blogger et son gestionnaire d'images, Picasa."
Certains ont vérifié, et il s'avère que ses déclarations se révèlent exatce. Lorsque l'ont tape les mots-clés 'calendar', 'blogging' ou 'photo sharing' sur le moteur les premières pages renvoient à chaque fois sur des solutions de Google.
Pour Blake Ross "cela est très mauvais d'abord pour les concurrents; ensuite, c'est aussi un mauvais signe de la part de Google qui devrait adopter une autre attitude ".
"Google se repose sur l'idée que la structure démocratique du Net va procéder naturellement à un écrémage".
En clair, Google fait de l'auto-marketing à outrance... Jusque-là, rien d'hors du commun, sauf que le moteur de recherche n'explique pas ces critères de sélection (le fait qu'il soit gratuit, par exemple). Il en va pour M. Ross, de la crédibilité des réponses fournies par le moteur de recherche.
Cette malheureuse constatation paraît toutefois stimuler les internautes qui se livrent s'en donnent à coeur joie sur les forums de la Toile.

Qu'en penser alors ? Bien sûr les points de vue sont partagés, comme toujours. D'un côté certains fervents d'un monde "libre" bel et bien indépendant, condamnent la politique marketing offensif de Google. D'autres estiment que les californiens gardent l'intégrité nécessaires pour donner des résultats suffisament objectifs. La suite pour bientôt, un sondage à ce propos est en cours sur le blogg de Black Ross.

03 janvier 2007

Joomla! in love avec Google ?!


Voici ce que rapporte un des organisateurs du "Google summer of code", après sa participation à la "Dutch Community Days*" de l'équipe de développement du désormais célèbre CMS (content management system, autrement dit un logiciel de gestion de contenu en ligne, et open source !).
(la journée des développeurs hollandais de Joomla!)

"Lorsque j'ai rencontré l'équipe de de Joomla!, j'ai été assez impressionné par l'enthousiasme qu'ils ont montré à propos du "Google Summer of Code " (la rencontre estivale des développeurs de projets open source soutenus par Google). Chaque étudiant aidant au projet Joomla! a terminé le programme avec succès. En 2006, trois d'entre eux ont rejoint le groupe de travail du projet avec un maître de recherche ; et développent régulièrement du code utilisé dans les nouvelles moutures du logiciel.

Nous avons eu assez de chance pour que deux administrateurs du programme "Google summer of code" (Gsoc) pour Joomla!, Louis Landry et Wilco Jansen, visitent Google avant les vacances (de fin d'année). Nous leur avons donné une présentation au sujet de leur projet et GSoC, et donné des conseils aux GSoCers potentiels, (directeurs de recherche ou étudiants).

Félicitations au directeurs de recherche de Joomla! et à tous les étudiants qui ont planché dessus en 2006 !"

En aidant ainsi Joomla! à, pourquoi pas, gagner un prix au Gsoc 2007 (le projet vainqueur étant grâcement rémunéré), Google espère bien bénéficier d'une contre-partie, comme par exemple un rapprochement du projet dans le développement des futures applications Google...

NB : la traduction est "faite maison" et peut comporter des erreurs !

29 décembre 2006

Retour d'expérience sur code.google


Après quelques mois d'utilisation, voici les premiers retours d'expérience d'un développeur web et spécialiste en commerce électronique, Web 2.0 et autres technologies à la mode !

" Code.Google permet un nouvel outil servant à effectuer une recherche web à l'intérieur d'une large base de données de code source. Cet outil pour les programmeurs est développé par Google, mais ces derniers ne sont pas les premiers à lancer un site du genre. En effet, Koders est un site existant depuis bien plus longtemps que Google Code Search et qui offre le même service. Est-ce que Google Code Search est mieux que Koders ? Je présume que tout dépend des goûts et/ou des languages utilisés par les programmeurs... Alors essayons de déterminer qui gagne la bataille de JAVA en date d'aujourd'hui. J'indiquerai quelques recherches que j'ai effectuées sur les 2 moteurs, ainsi que le nombre de résultats de chacun... Let's get ready to rumblllllllllllle !

struts : 100 résultats par Google, 4,166 résultats par Koders
thread : 127,000 résultats par Google, 22,824 résultats par Koders
system : 420,000 résultats par Google, 87,188 résultats par Koders
junit : 200 résultats par Google, 18,236 résultats par Koders
log4j : 500 résultats par Google, 9,079 résultats par Koders
arraylist : 500 résultats par Google, 26,530 résultats par Koders

À la vue de ces chiffres, je crois que Koders gagne la bataille pour l'instant... Outre le fait que Koders a gagné plus de fois, le nombre de résultats retourné par Google est difficile à croire. 127,000 résultats pour "tread" et seulement 500 pour "arraylist" ? autant de résultats pour log4j que pour arraylist ? Google a un très grand potentiel, mais pour l'instant (et pour JAVA), je me fierais encore sur Koders."

Pour d'autres encore, Code.Google n'a "aucun intérêt" et n'est qu'une "pâle cope de Source Forge qui héberge , et ce depuis de nombreuses années déjà une énorme base de données de projets open-source".

En bref, entre ceux qui approuvent le projet (et notamment les développeurs qui bénéficient d'une aide pécunière de Google) et ceux qui y voient une fois de plus les entreprises tentaculaires du Big Brother de ce siècle naissant, les avis sont partagés, et il paraît encore trop tôt pour analyser (un peu plus objectivement) l'efficacité de cette outils googlesque... Même si les points de vue divergent, il est sûr que la firme californienne permettra néanmoins d'aider finacièrement un bon nombre de projets libres...

21 décembre 2006

La fibre optique...

Rien à voir avec la connectique, il s'agit ici d'un outil OCR (optical character recognition), initialement développé par HP, et remis au goût du jour par Google. Quel intérêt ? Cet outil s'avère très utile pour Google Book Search.

Google a donc ressorti une version, en open source bien entendu, d’un logiciel de reconnaissance optique de caractères (OCR). Il s'agit d'un programme initialement appelé Tesseract qui avait été développé par HP entre 1985 et 1995.



Dans un communiqué, Google a déclaré que ce projet s’intégrait parfaitement à la stratégie du groupe qui consiste à fournir des informations en ligne, anticipant ainsi les doutes que pourraient avoir certains sur le bien-fondé d’une telle initiative.

Google justifie cette mise à jour par le fait que l'OCR s'intègre dans leur stratégie consistant à fournir de l'information à la disposition des utilisateurs. "Lorsque ces informations sont uniquement disponibles au format papier, l’OCR est l’unique moyen de convertir les pages du document en texte exploitable pour l’indexation", écrit Eric Case. "Nous avons corrigé les défauts les plus évidents et avons décidé il y a quelques mois que le programme OCR Tesseract était suffisamment stable pour être republié en open source."

Google pensait rester discret à propos de cette sortie, pour finalement la divulguer en invitant ses ingénieurs à collaborer.

Le logiciel est actuellement uniquement disponible en anglais et ne répond pas aux critères de précision des meilleurs programmes OCR actuellement présents dans le commerce. "Mais pour autant que l’on sache, Tesseract est de loin le plus précis des programmes OCR open source actuels, et ce en dépit de ses lacunes", conclut Eric Case.

Open mais pas trop...




Un joli projet de "reverse engeenering" proposait depuis peu un client pour Google Earth...

Un projet qui n'a visiblement pas plu à Google, qui s'est empressé d'en contacter les initiateurs pour y mettre fin ; "25 November 2006, we've got the letter from Michael Jones, the Chief Technologist of Google Earth, Google Maps, and Google Local search, requesting us to cease reverse engineering and improper usage of licensed data that Google Earth use. We understand and respect Google's position on the case, so we've removed all downloads from this page and we ask everybody who have ever downloaded gaia 0.1.0 and prior versions to delete all files concerned with the project, which include source code, binary files and image cache."

Suite à cela, de nombreux internautes (dont voici un exemple ici) se sont insurgés, prétendant que Google feignait de s'intéresser aux projets open-source pour avoir bonne conscience et convaincre quelques développeurs naïfs de leur bonne volonté.

Tout faux !
En effet, ce n'est pas pour des raisons d'interopérabilité avec son produit que Google a réagit de la sorte mais plutôt parce que le logiciel en question pompait intégralement la base de données de Google Earth sans en avoir l'autorisation, ce qui posait un réel problème inscrit dans le domaine des droits d'auteur.

Une réaction assez sage de Google en définitive.

18 décembre 2006

Don't be evil


Vous aurez sans doute reconnu le slogan de Google dans ce titre.
Un slogan qui effraye pas mal de monde de par sa candeur, mais est-ce bien justifié ?
Et quel rapport avec l'Open Source me direz-vous ?

Probablement une véritable vision humaniste dont ils se méfient eux-même.
D'après un article de Thierry Klein traduit de l'anglais (sans la source), "Les fondateurs n'ont pas voulu afficher une volonté positive de faire le bien ou le bonheur, car ils craignaient pour eux-mêmes les excès liés aux initiatives qui, à travers les âges, de l'inquisition au communisme, tentaient de façon positive de faire le bien, y compris contre la volonté des gens.

En affichant une volonté de ne pas faire le mal, plutôt que simplement faire le bien, Les fondateurs de Google ont visiblement aussi voulu éviter la bonne conscience qui est le "bénéfice secondaire" de l'action humanitaire et sont donc, au final, les dignes descendants du MayFlower, de Freud et du Vietnam - ou de la colonisation.

Il est tout à fait remarquable que l'entreprise la plus extraordinaire des dix dernières années, dans un pays soi-disant aussi positivement aveugle que les Etats-Unis, ait adopté un slogan correspondant à une vision du monde aussi noire et surtout honteuse.

De même, les inventeurs de la licence libre n'ont eu comme seule idée que de se débarrasser des inconvénients liés au droit d'auteur mais il n'en résulte aucune action de nature positive pour le monde. Il est curieux - et caractéristique de notre époque - qu'il n'y ait pas de grande association humanitaire fondée sur l'utilisation positive des droits d'auteur. Autrement dit, il est étrange que des milliers de développeurs perdent passent leur temps à développer sans but autre que la gratuité, plutôt que de développer pour une cause positive, quelle qu'elle soit (lutte contre la pauvreté, préservation de la planète ou autre).

Même si l'air du temps, nous ramenant toujours sur les excès passés (colonisation, esclavage...), contribue à retarder les actions de nature positive, de telles associations, qui fonctionneront exactement comme des sociétés de logiciel à ceci près qu'elles s'appuieront largement sur le bénévolat et qu'elles consacreront leurs bénéfices à la défense d'une grande cause, sont à venir et constitueront une des grandes révolutions du début de ce siècle."

On peut certes toujours y voir une forme de démagogie de la part de Google mais leur investissement dans ces projets Open Source montrent tout de même une véritable idéologie humaniste...

16 décembre 2006

Google lance le "Google Web Toolkit"


Google a ouvert à l’open source tous ses codes par le biais de sa trousse à outils, le « Google Web Toolkit ». La firme invite par là tous les programmeurs qui ne sont pas inscrits au « Google Code » à participer aux processus de recherche des programmes open source auxquels Google s’est associé. Ces derniers (les programmeurs non-Google) pourront ainsi éditer des des remarques et notes internes pour les réunions de travail de Google sur ses projets open source.

En gros, le « Google Web Toolkit » est un nouvel outil qui a pour but d’aider les programmeurs Java à transcrire leurs applications au format plus web (et open source bien sûr) « Ajax ».

Pour l’heure, seule une partie du « Google Web Toolkit » est mis à disposition, sous la licence Apache 2.0

Toute la documentation du site a été réécrite sous licence Creative Commons license. Les réunions de travail seront publiques, et les comptes rendus seront remis a tous les contributeurs, par le biais du GWT…

12 décembre 2006

Google Sitemaps




Google Sitemaps fait justement partie de ces projets Open Source lancés et soutenus par Google.

Il vous permet de découvrir le point de vue de Google sur votre site et diagnostiquer les problèmes potentiels.
Vous pouvez ainsi comprendre comment Google explore et indexe votre site ainsi que les problèmes spécifiques que les robots sont susceptibles de rencontrer en y accédant.

Google Sitemaps est également pourvu de divers outils renseignants sur les performances du site ou encore sur les requêtes qui génèrent du trafic vers votre site et la provenance des visiteurs.

Un des services ainsi proposé par Google est de traîter ces informations afin de mieux explorer chaque site.
Il est aussi possible de choisir comment présenter les pages dans le moteur de recherche suivant leur pertinence ou leur fréquence de modification.

Il est cependat nécessaire d'avoir un compte Google pour l'utiliser.
Il vous suffit ensuite de vous connecter à votre compte Google et d'y ajouter l'URL de votre site pour démarrer.

Sitemaps est bien évidemment un service gratuit et utile pour communiquer facilement avec Google.

26 novembre 2006

Les critères de Google pour supporter les projets open-source


Plusieurs éléments entrent en compte pour que Google supporte un projet open-source.
Parfois les ingénieurs de Google apportent un projet qu'ils voudraient voir financé par la firme. Dans ce cas, l’entreprise travaille et regarde pour voir si le projet est en cohérence avec les aspirations et les valeurs de Google (gratuité, simplicité, technologiquement novateur et surtout très « customer centric »), en bref si cela colle au "sens de la marque", comme le dit le service marketing de la société.
En gros, Google entend financer les développeurs open-source suceptibles de créer le plus de codes open source, et aider la communauté du libre à s’ouvrir, et donc d'avoir une meilleure reconnaissance au niveau de l'ensemble de la communauté informatique en général, et plus particulièrement d'internet. S'il est vrai qu'il est impossible de convertir chaque utilisateur à l'open source, il est en tout cas facile de les inciter à utiliser des programmes libres au sein de leur système d'exploitation. En effet, l'argument de la gratuité est un des principaux facteurs de passage à l'open source pour l'utilisateur lambda!
Outre l'image de mécène qui se dégage de ce nouveau chaperonnage de Google sur le monde du libre, (la firme estime avoir contribué pour beaucoup à l'essort actuel des codes open source) la firme y trouve bien sûr un intérêt... qui pourra se révéler )à terme très lucratif : Google et son féroce appétit compte bien bénéficier des avancées technologiques de la troupe de programeurs qu'elle a pris sous son aile.

12 novembre 2006

Et un (collaborateur) de plus !


Jeremy Allison, le programmeur de Novell à l'origine du projet open source Samba – un serveur Linux qui permet à une machine Linux de se connecter et de partager des fichiers avec une machine ou un réseau Windows -, n'est pas d'accord, et il l'a marqué de sa démission. le développeur motive sa décision dans une déclaration publique, par le récent accord de partenariat conclu par Novell avec Microsoft.
Selon Jeremy Allison, il s'agit "d'une erreur et cela va nuire à Novell à l'avenir." Et d'estimer que si l'accord ne viole pas la lettre de la licence GPL sous laquelle est diffusé Samba, "il en viole l'esprit". n effet, il faut rappeler que Samba est lui-même un projet open-source visant à améliorer l'inter-opérabilité entre les systèmes d'exploitations, puisqu'il fournit une implémentation libre du système de partage de fichiers de Windows.

Bien que les brevets ne soient en théorie prévus que dans le but d'assurer aux clients des deux compagnies une protection juridique, il sous-entend que certaines parties de Linux souffriraient d'une appartenance intellectuelle à Microsoft.
Le développeur a donc décidé d’aller voire la concurrence, et en l’occurrence Google, pour qui l’éthique lui semble plus jute : « Google est un acteur majeur de l’open source qui participe à de nombreux projets. Andrew Morton, Google is a major open-source software user and participates in several open-source programming projects. Andrew Morton, un “collaborateur clé” de l’OS Linux, travaille déjà là-bas par exemple ».

Le porte parole de Novell n’a pas voulu faire de commentaire quant aux motivations du départ de Jeremy Allison.
En tout cas, Google se réjouit dès à présent de sa nouvelle recrue, faire valoir fort de l’engagement de la firme dans son soutien à la communauté open source.

01 novembre 2006

Le logiciel de messagerie instanné "Google Talk" basé sur un protocole open Source


Google tisse toujours plus de liens avec les détracteurs de l'Open Source.

En effet, le moteur de recherche vient de recruter le principal développeur de GAIM, un logiciel libre du marché très concurrentiel de la messagerie instantanée. «Je travaille sur Google Talk depuis un mois et demi», indique Sean Egan.

Lancé en aout dernier, la messagerie instantanée lancée par Google permet outre l'envoi et la réception de messages écrits, de mener des conversations vocales de PC à PC, segment jusqu'ici détenu par Skype. C'est précisément sur cette nouvelle fonctionnalité que travaille Sean Egan.

La mission de cette nouvelle recrue est de simplifier autant que possible l'utilisation des fonctions vocales de Google Talk depuis d'autres applications. En clair, Google cherche à ouvrir son outil à d'autres plates-formes (notamment Windows Live Messenger (ex "MSN"). Les messages écrits depuit Google Talk sont dors et déjà interopérables avec GAIM, mais aussi Apple iChat, Adium et Trillian.

Pour ce qui est des fonctions vocales (le principal attrait de Google Talk), elles sont déjà compatibles avec GAIM, et devraient dans un futur proche pouvoir fonctionner avec les protocoles Yahoo et MSN, mais pour l'instrant aucun délai n'a encore été annoncé.

25 octobre 2006

Google Summer of Code



Un camp de vacances dédié à l'Open Source ?

Le Google Summer of Code 2006 a rassemblé en septembre dernier 630 étudiants et plus de 1200 partenaires à travers 90 pays afin de les encourager à créer une large variété de software Open Source.

82% des étudiants ont vu leurs programmes validés par le jury de l'évaluation finale.
Ceux dont les tuteurs ont jugé que le contrat initial a été rempli se voient remettre 4000$ (et un T-shirt) par Google, en plus des 500$ déjà attribués à tous les participants.

Une opération pour laquelle Google a tout de même dépensé 2 millions de dollars pour promouvoir l'évolution de divers projets Open Source : KDE, Ubuntu, Gnome, *BSD, Apache, Fedora, Nmap...

Cette iniative a permis à de nombreux projets lancés par des étudiants de voir le jour.

Pour plus de renseignements, vous pouvez vous rendre sur la page officielle du Summer of Code 2006.

20 octobre 2006

Google se lance dans les "wiki"


Le géant californien poursuit sa course aux rachats. Peu de temps après la très médiatique acquisition de Youtube, le moteur de recherche annonce le rachat de la société américaine JotSpot, spécialisée dans la création de pages Internet collaboratives dénommées « wiki ».

Google affiche ainsi sa volonté de s'imposer dans la bulle du web 2.0, et de percer notamment dans la sphère des sites de "réseaux sociaux" (les wiki). Le site le plus emblématique est sans aucun doute l'encyclopédie collaborative en ligne Wikipedia, qui définit le phénomène en ces termes : " c'est un site web dynamique dont tout visiteur peut modifier les pages à volonté. Il permet non seulement de communiquer et diffuser des informations, mais de structurer cette information pour permettre d’y naviguer commodément ».

Jotspot est une société Californienne fondée en 2004 et spécialisée dans la création, la publication et le partage de sites Internet et d’applications collaboratives « wiki ».

La force de la société californienne JotSpot propose comme ses concurrents un éditeur de pages web, mais sa principale force est la possibilité de créer des applications utilisant du "rich-media" (applications en ligne) tels que des tableurs, des calendriers ou encore des galléries photos, voir même de construire son propre intranet, selon le site de la compagnie. Le tout est bien sûr fidèle à la philosophie, donc simple d'utilisation, configurable et modifiable à volonté par les utilisateurs.

Même si Google n'a pas dévoilé les termes de ce contrat, le rachat semble bénéfique aux parties prenantes. D'une part la trentaine d'employés de Jotspot sont désormais salariés du moteur de recherche, et d'autre part, Joe Kraus, cofondateur de JotSpot, déclare sur le blog offciel de Google qu'il "ne pouvait pas être plus content".

On peut sans doute voir dans cette acquisition l’intérêt que porte Google au monde du web collaboratif, mais également d'imposer son offre "Google Office" en tant qu'alternative crédible à la suite bureautique Office de Microsoft...

18 octobre 2006

Google s'allie à l'ODF (format OpenDocument)


Google s'achète un traitement de texte en ligne

Pour rappel, Google a conclu en octobre 2005 un partenariat avec Sun Microsystems [un des principaux soutiens à la suite bureautique libre OpenOffice] et acquis Writely, un service de traitement de texte en ligne, dans la mouvance actuelle du "Web 2.0". Il est donc désormais possible pour tout internaute (possédant un compte Gmail bien entendu !) d'accéder depuis n'importe quel endroit (à cette adresse http://docs.google.com) à un clone de Word, mais cette fois... en se passant de la coûteuse licence Micrsoft Office). Cette initiative entretient évidemment les spéculations selon lesquelles Google préparerait un concurrent online à Microsoft Office, l'un des produits phares de la firme de Redmond.

Dans sa lancée, Google rallie le mouvement "OpenDocument", et a officiellement rejoint les 239 membres de l'Alliance ODF, qui travaille au développement du format tout droit venu du monde libre (et démocratisé grâce à la suite open source "Open Office". Créé par l'OASIS (Organization for the Advancement of Structured Information Standards) et devenu depuis un standard ISO (International Standards Organization), ODF est un format bureautique ouvert, destiné à pouvoir échanger n'importe quel document, quel que soit le logiciel avec lequel il a été créé - contrairement au "*.doc", format propriétaire de Microsoft -.
Le traitement de texte en ligne Writely fraîchement estampillé Google est bien sûr compatible ODF. Devant cette lame de fond naissante, Microsoft, qui a toujours misé sur ses propres formats bureautiques, commence à céder à la pression des formats ouverts, de plus en plus convoités par le marché, et notamment, face à celui juteux des administrations...

16 octobre 2006

Code.google.com


Code.google.com, qu'est-ce que c'est ?
Code.google.com est un site dédié à des développeurs externes à l'entreprise et intéressés par les applications développées par Google.
C'est à cette adresse que Google diffuse ses codes sources libres et une liste des services API.

Qui se cache derrière code.google.com ?
Google bien sur ! Mais pas seulement... tous les développeurs intéressés par l'Open Source en général et les applications libres peuvent les tenir à jour et lancer de nouvelles sorties sur ce site.

Les projets Open Source de Google.
L'aventure a démarré avec quatre projets : Perftools, Sparsehashtable, Coredumper et Goopy/Functional.
Ces projets ont été choisis par les ingénieurs de Google eux-mêmes. Ceux-ci sont encouragés par l'entreprise à travailler (20% de leur temps de travail) sur leurs projets personnels. Ce sont pour la plupart des projets Open Source dont Google tire parti afin de garder un oeil sur les travaux indépendants de leurs ingénieurs et sur les évolutions des applications libres.
L'intérêt est de promouvoir leur recherche et de donner naissance à des projets qui n'auraient vraisemblablement pas vu le jour sans l'aide de Google.
Ces projets parmi d'autres sont actifs et en développement actif sur le site de Google, dans la rubrique "Projets Open Source".

Ces codes sont également hébergés par la plate-forme Sourceforge, largement soutenue par les ingénieurs de Google, et sortent sous la licence BSD 2.0 afin d'encourager les chercheurs à les réutiliser pour toute sorte de projet.

15 octobre 2006

Introduction

Bonjour,
ce blog a été conçu par Pierre-Jean et Pascal, étudiants en Master GECI à Lyon 2, dans le but de se pencher sur l'intérêt très récent que porte Google à l'open source.
En recherchant et traitant des informations à ce sujet, nous essayerons de comprendre et d'analyser les conséquences de cette initiative.

A l'occasion de la conférence OSCON (O'Reilly Open Source CONvention) du 24 au 28 juillet à Portland, le président de la Fondation Apache Greg Stein (également développeur chez Google...) a présenté un des derniers services proposés par Google : l'hébergement de projets Open Source (comme SourceForge...).

Intitulé Google Code Project Hosting, ce nouveau service est désormais disponible sur le site de Google Code.
Google Code Project Hosting permet de gérer les différentes versions du logiciel grâce au système Subversion (SVN), revu et amélioré par Google pour supporter des très grandes tailles. D'après Greg Stein, il faut s'attendre à certaines fonctionnalités introuvables ailleurs pour l'instant... Toute la puissance du moteur de recherche de Google est à disposition de Google Code Project Hosting, notamment avec une indexation en texte intégral. Pour l'instant il n'est pas possible de gérer des téléchargements de fichiers mais cette fonctionnalité fait partie des priorités et sera donc rapidement mise à disposition des développeurs.

Les licences de chaque projet doit impérativement se trouver dans la liste suivante :
Apache License 2.0
Artistic License/GPLv2
GNU General Public License 2.0
GNU Lesser Public License
MIT License
Mozilla Public License 1.1
New BSD License